FEU MME SINGER

LA CHIENLIT - EPISODE 2
Feu Mme Singer

Les assauts continus d’animaux nuisibles, la canicule, les vaines tentatives de la mairie pour rétablir l’ordre et les incivilités d’une cité voisine, transforment la ville en fournaise. Un soir, Madame Singer est retrouvée assassinée dans son appartement. L’arme du crime a disparue dans la nature avec dessus les empreintes de certains membres de la résidence.

Feu Mme Singer est le second opus de notre série théâtrale La Chienlit. Cette série a lieu dans une ville périurbaine aux confins d’une grande métropole. Un de ces espaces intermédiaires que nous a laissé le XXème siècle. Depuis quatre jours, les ordures ne sont plus ramassées. On parle d’une grève. Des ordures qui s’amoncellent, des nerfs qui lâchent à haute température : le surprenant écosystème des immondices révèle et exacerbe les mécanismes du corps social. C’est la chronique d’un grand dérèglement 

Dans ce 2ème épisode, , les ordures s’accumulent au soleil. Les habitants de la résidence, malgré leurs efforts, voient l’énorme tas d’immondices trônant devant l’entrée augmenter plus vite que le tas d’ordure de la cité voisine. Ils soupçonnent leurs voisins de venir la nuit se délester chez eux d’une partie de leurs ordures. En représailles ils s’en vont la nuit déposer leurs sacs sur le tas d’en face. Très vite la guerre entre les deux cités est déclarée. Paul Poupon, fraîchement élu président de l’association des riverains en colère, s’en trouve d’autant plus sollicité. On prend son indifférence pour de la sagesse, son indécision pour de la prudence et tous les signes de sa dépression lui confèrent une posture charismatique qui le propulse à son corps défendant chef de guerre. Sa popularité s’étend désormais au-delà de la Résidence au quartier et bientôt à la ville toute entière.

NOTE DE MISE EN SCENE

Dans ce second épisode, comme pour le premier, nous choisissons la forme théâtrale épurée, sans décors ni accessoires. A nouveau nous brasserons des dizaines de personnages et traverserons autant d’espaces. Le plateau nu permet une dramaturgie affranchie des contraintes d’espace et de temps pour transporter instantanément le spectateur aux différents lieux traversés par l’histoire. C’est d’ailleurs cette liberté qui nous a fait envisager d’importer au théâtre le format sériel et construire le récit en empruntant aux codes du cinéma. Dans la Chienlit, on passe d’un appartement, à une sortie de ville envahie par les ordures, des couloirs labyrinthiques d’une administration à une clairière dans une foret. Les changements sont introduits verbalement par un comédien transformé pour la circonstance en narrateur. Il s’agit de dématérialiser l’espace, c’est à dire de ne pas attribuer d’emplacements consacrés aux différents lieux parcourus.

AGENDA

14 au 18 février  : résidence – Atelier 231 – Sotteville-lès-Rouen (76)

27 mars au 7 avril  : résidence – Moulin Fondu – Garges-lès-Gonesse (95)

12 au 18 mai  : résidence – Atelier 231 – Sotteville-lès-Rouen (76)

19 au 21 mai  : résidence et AVANT PREMIERE – La Transverse – Corbigny (58)

4 juin: Festival Parade(s) – Nanterre (92) 

24 et 25 juin: Festival VivaCité  – Sotteville-lès-Rouen (76)

2 août : L’Eté de Vaour – Vaour (81) 

15 août : Les Renc’Arts – Pornichet (44) 

25 au 26 août : Festival d’Aurillac (15) 

Avec le soutien de CNAREP Ateliers 231 (Sotteville) / CNAREP Sur le Pont (La Rochelle)  / l’Archipel Scène Conventionnée d’Intérêt National (Granville) / Notre Dame de Monts et Les villes de la Déferlante (Vendée) / Le Festival Les 3 éléphants et la Ville de Laval / La Fabrique Hameka (Louhossoa) / La Vache qui rue (Moirans) / Espace B.M.K (Metz) / CNAREP Le Boulon (Vieux-Condé) / CNAREP Ateliers Frappaz (Villeurbanne)/ Espace Périphérique – La Villette (Paris) / Le Temps des rues (Paris)/ La Transverse (Corbigny) / CNAREP Le Moulin Fondu (Garges lès Gonesses) / l’ADAMI/ la DRAC Ile de France/la DGCA – collège Art de la rue

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Dossier du spectacle